L’Ecole Simon Bolivar de Foi et Joie Haïti à Balan a accueilli une centaine de femmes ce 8 mars pour commémorer et surtout réfléchir autour de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Ces femmes membres de sept organisations sont venues de Fonds Parisien, de Galette Chambon, Pengano, Village pêcheurs, Fonds Baillard et Ganthier. La première organisation de femmes de Balan mise sur pied grâce aux encouragements des sœurs de la congrégation Sacré Cœur de Jésus était évidemment de la partie.
«Je vois chaque jour des femmes haïtiennes vaillantes. Je suis contente de vous accueillir », a déclaré la sœur Josefa Corrada, directrice de l’Ecole Simon Bolivar, dans son discours.
Pour sa part le directeur adjoint de Foi et Joie Haïti, Père Maxène Joazile, SJ, a salué le côté inédit de la journée de réflexion à Balan. «C’est un bon signe », a-t-il dit, ajoutant : « Je crois qu’il y aura sûrement beaucoup d’autres activités de ce genre ».
Le père Joazile a également signalé le travail inestimable des sœurs de Sacré Cœur de Jésus qui en plus de diriger l’Ecole Simon Bolivar ont entamé la construction d’un dispensaire qui aura également une salle de rassemblement communautaire.
La rencontre s’est tenue à l’initiative de plusieurs organisations locales et internationales dans le cadre d’un projet d’appui au marché informel, marché dominé par les femmes en Haïti.
Après une conférence sur la participation des femmes, ses enjeux et les initiatives pouvant la favoriser, la sœur Matilde Moreno responsable pédagogique du mouvement Foi et Joie en Haïti a pris les rênes du débat. Elle a invité les femmes à réfléchir en groupes sur les formes d’injustice dont elles ont été victimes et la manière selon elles d’y remédier.
Des représentants locaux dont des agents de la police nationale ont pris part aux discussions.